Comprendre et mettre en œuvre la traçabilité des marchandises

TransporteurChargeur

par Laura Silva, le 5/9/2025

12 min de lecture

En laboratoire, rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme, comme le dit la célèbre maxime. Mais sur la route, ce principe ne tient plus : ce qui n’est pas tracé se perd réellement. Lots introuvables, livraisons hors radar… et c’est toute votre organisation qui s’effondre.

Aujourd’hui, impossible de piloter efficacement ses flux sans une traçabilité des marchandises solide. Dans un contexte où la gestion des stocks, l'optimisation des flux physiques, la réseau de distribution et la chaîne d'approvisionnement deviennent des enjeux critiques, perdre la trace d’une cargaison peut coûter bien plus qu'un simple retard.

Qu’est-ce que la traçabilité des marchandises ?

La traçabilité des marchandises impacte la qualité, la conformité réglementaire, la satisfaction client et très souvent même jusqu’à la rentabilité finale du projet. C’est une brique incontournable pour tout logisticien ou responsable supply chain qui doit piloter entre entreposage, manutention, routier de marchandises, préparation de commandes et approvisionnements sans fausse note.

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Définition opérationnelle adaptée à la logistique

Sur le terrain, la traçabilité des marchandises désigne la capacité à suivre, en temps réel ou en différé, l'ensemble des mouvements d'un produit ou d’un lot tout au long de la circuit d'approvisionnement.

C’est un socle indispensable dans la gestion des activités de transport qui se structure par :

  • La localisation : savoir où se trouve exactement chaque marchandise à tout instant dans le système d’informations logistiques.

  • La responsabilité : identifier précisément qui est responsable de la marchandise à chaque étape du parcours dans l'organisation opérationnelle.

  • L’état : vérifier l’intégrité du produit, et détecter tout incident ou anomalie au fil du transport.

Sans ces trois briques fondamentales, impossible de construire une circuit d'approvisionnement fiable, qu’il s’agisse de commerce international, d’e-commerce, de grande distribution ou d'import/export.

La traçabilité des marchandises devient un suivi précis et continu : à chaque instant, il est possible de savoir où se trouve chaque lot, dans quelles conditions il est transporté (grâce à une organisation adaptée ou à des outils d’optimisation logistique avancés), et qui en assure la responsabilité.

Différence entre traçabilité produit et traçabilité transport

deux hommes qui parlent en entrepôt

La traçabilité produit concerne l’historique du produit lui-même (origine, fabrication, composition, conditions de production et logistique, normes douanières, conditionnement), soit des éléments critiques pour les équipes de logistique industrielle ou les acteurs du retail.

Elle répond à la question : "Que contient ce lot, d’où vient-il, comment a-t-il été transformé ?"

La traçabilité transport, elle, s’intéresse au parcours et aux conditions dans lesquelles le produit a été acheminé, notamment via le transport routier de marchandises, le fret maritime, ou des solutions logistiques collaboratives. Elle répond aux questions :

  • Quand et comment a-t-il quitté l’entrepôt logistique ?

  • Quel trajet a-t-il suivi dans le réseau de prestataires ou de plateformes logistiques ?

  • Qui en a eu la responsabilité en cours de route selon le système de pilotage des flux ?

  • Dans quel état a-t-il été livré jusqu'au client final ?

Dans le BTP comme dans l'industrie, les deux traçabilités des marchandises sont complémentaires.

Elles irriguent toute la supply chain, de la gestion logistique au réseau de distribution, en passant par la manutention, le transport routier et la gestion des flux.

Mais pour sécuriser vos flux, éviter les blocages sur chantier, et garantir la fluidité de votre logistique globale, c’est bien la traçabilité transport qui fait la différence.

Elle impacte directement la gestion des stocks, le suivi des expéditions et la maîtrise des opérations logistiques critiques dans le circuit d'approvisionnement.

Vous êtes dans le secteur du BTP ? Découvrez comment structurer vos flux logistiques pour éviter les blocages sur chantier.

Les types de traçabilité des marchandises à connaître

Dans une chaîne logistique bien huilée, tout commence par comprendre où commence et où s’arrête votre responsabilité. Un opérateur supply chain doit savoir piloter ses flux physiques aussi bien à l’entrée qu’à la sortie de ses centres de distribution.

une femme en train de scanner la traçabilité des marchandises

Traçabilité amont, aval, interne et externe : quand choisir ?

  • Traçabilité amont : elle suit les flux en provenance de vos fournisseurs. L'objectif est de sécuriser la qualité, la conformité et la supply chain management dès l’origine. Notamment dans les approvisionnements de matériaux ou de conteneurs.

  • Traçabilité aval : elle suit les flux vers vos clients, en s’appuyant sur un réseau logistique robuste. Ici, l’enjeu est de garantir la bonne livraison, d'assurer la réactivité et de valoriser vos services logistiques.

  • Traçabilité interne : elle couvre les déplacements, transformations ou stockages au sein de vos propres entrepôts logistiques ou zones d’entreposage.

  • Traçabilité externe : elle suit les mouvements entre différentes organisations, souvent via des prestataires de transport, notamment lors du transport routier de marchandises ou des flux en logistique internationale.

Dans un monde idéal, ces quatre types doivent s’articuler sans rupture, en chaîne d'opérations continue.

En pratique ? Sans outils adaptés comme un TMS ou un logiciel logistique de qualité, c’est souvent à l’endroit où la marchandise change de main (entre transporteurs, prestataires, ou entrepôts) que les erreurs apparaissent.

D'où l'importance d’une traçabilité renforcée, surtout dans un contexte d'optimisation logistique et d’organiser les flux efficacement.

Comment optimiser chaque maillon de votre chaîne logistique ? Suivez notre guide pour une gestion fluide des flux.

Traçabilité unitaire, par lot ou événementielle : comment choisir ?

Il n'est pas (toujours) nécéssaire d’installer un radar derrière chaque palette pour optimiser votre organisation logistique.

Le choix dépend du type de flux logistique, des contraintes de préparation de commande, et des objectifs de performance logistique :

  • Traçabilité unitaire :

    chaque article est tracé individuellement (ex : palettes de matériaux précieux, engins BTP). Ultra précis pour un système d’information exigeant, mais plus coûteux à mettre en place dans une logique d'assurer la logistique sur chantier.

  • Traçabilité par lot : on suit un groupe d’articles partageant les mêmes caractéristiques (comme par exemple une cargaison de sacs de ciment). Un choix idéal pour les flux de marchandises massifs et la logistique amont.

  • Traçabilité événementielle : on enregistre uniquement les événements majeurs (ex : départ d’entrepôt, arrivée chantier). Un bon compromis dans des environnements de logistique spécifique, où la fluidité prévaut sur l'exhaustivité.

Le choix de la méthode conditionne directement la charge de travail sur vos équipes logistiques, la gestion de circuit d'approvisionnement, et la capacité de réaction en cas de litige.

Bien choisir, c’est optimiser votre activité de transport et distribution, limiter les erreurs, et booster votre compétitivité.

deux personnes qui échangent en entrepôt et signe un document

Déployer la traçabilité des marchandises efficacement en 5 étapes

Sur la route comme sur un chantier, une bonne traçabilité se conduit étape par étape.

Chaque oubli dans la logistique et la supply chain peut coûter cher : retards, pertes de matières, erreurs dans le réapprovisionnement, désorganisation des opérations de transport.

Pour éviter ces blocages, il est essentiel de poser les bonnes bases dès le départ : comprendre ses flux, choisir la bonne solution de traçabilité, l’installer progressivement, et respecter les normes en vigueur.

1- Cartographier les flux logistiques

Avant d’investir dans un outil ou une technologie, il faut savoir ce qu’on cherche à suivre. Cette étape consiste à analyser en détail les flux qui traversent votre organisation : les entrées (approvisionnements, retours), les mouvements internes (stockage, manutention, préparation), et les sorties (livraisons, retours clients). Il faut aussi identifier les points sensibles : les ruptures de charge, les transferts de responsabilité, les zones mal couvertes.

Une cartographie bien faite permet de cibler les zones à sécuriser en priorité et d’éviter les angles morts.

2- Choisir une technologie d’identification adaptée au terrain

Une fois les flux identifiés, il faut choisir un moyen concret de tracer les marchandises. Ce choix dépend de votre activité, des contraintes de terrain et du niveau de précision souhaité. Voici les trois solutions les plus utilisées.

Le code-barres

code barre traçabilité des marchandises

C’est la méthode la plus simple et la plus répandue. Le code-barres est une série de traits imprimés sur une étiquette collée sur la marchandise. Il est scanné à la main, avec un lecteur optique.

Cette technologie est utilisée depuis longtemps dans les entrepôts, les commerces ou les centres de tri. Elle fonctionne bien pour des flux simples et répétitifs.

Mais elle a ses limites. Le code-barres ne résiste pas toujours aux conditions difficiles (poussière, humidité, chocs). Il ne contient qu’un nombre limité d’informations.

Et surtout, il nécessite un geste humain à chaque étape : si l’opérateur oublie de scanner, l’information se perd.

Le QR code robuste

qr code traçabilité des marchandises

Le QR code fonctionne comme le code-barres, mais en version améliorée. Il est carré, peut être scanné dans toutes les directions, et stocke plus d’informations.

Il peut être lu par un simple smartphone. Dans sa version renforcée, il est imprimé sur des supports plastifiés ou métallisés qui résistent à la pluie, à la chaleur, ou aux frottements.

C’est une bonne solution pour les environnements plus exposés, comme les chantiers BTP ou les entrepôts extérieurs. Il offre une traçabilité plus riche que le code-barres, tout en restant accessible.

Mais comme pour le code-barres, il repose sur des scans manuels : il faut que chaque opérateur joue le jeu.

La RFID

code rfid traçabilité des marchandises

La RFID est une technologie plus avancée. Il ne s’agit plus de scanner un visuel, mais d’utiliser une petite puce électronique qui envoie automatiquement les informations, sans contact.

Il suffit qu’un objet passe à proximité d’un lecteur pour qu’il soit identifié. Pas besoin d’aligner quoi que ce soit ni de viser une étiquette.

C’est la solution la plus performante pour suivre des flux en temps réel, sans intervention humaine. Elle est utilisée dans les grands entrepôts automatisés, les plateformes logistiques, ou pour tracer des équipements sensibles.

Elle permet aussi de suivre plusieurs objets en même temps, même s’ils sont cachés dans une palette fermée.

Mais elle a un coût plus élevé. Elle demande aussi une bonne infrastructure technique, avec des lecteurs fixes ou embarqués, et une base de données bien structurée.

Le code SKU

code sku traçabilité des marchandises

Le code SKU (Stock Keeping Unit) est une référence unique utilisée pour identifier un article dans un système de gestion interne. Contrairement aux codes-barres ou QR codes qui sont standardisés et lisibles avec des appareils externes, le SKU est défini par l’entreprise elle-même.

Il permet de coder des informations utiles pour l’organisation logistique : taille, couleur, localisation en stock, type de conditionnement. Par exemple, une entreprise peut décider que "SKU-CCM40-BE-A3" désigne un carton de ciment de 40 kg, beige, rangé dans l’allée 3.

Le SKU n’est pas une technologie de traçabilité à proprement parler, car il ne se lit pas avec un scanner sur le terrain. Mais il est indispensable pour structurer les bases de données, assurer la cohérence des stocks, et faciliter l’intégration avec les systèmes WMS ou ERP.

C’est un complément de gestion, souvent couplé avec des codes-barres ou QR codes physiques.

Le GPS

gps traçabilité des marchandises

Le GPS permet de localiser un véhicule ou une cargaison en temps réel, sur tout le trajet. Il ne sert pas à identifier un produit, mais à suivre sa position géographique. On l’utilise surtout pour les camions, les remorques, les conteneurs ou les engins BTP.

Quand il est relié à un TMS (Transport Management System), il permet de savoir où se trouve une livraison, d’estimer les horaires d’arrivée, et de réagir plus vite en cas de blocage ou d’écart de planning.

Il est souvent intégré à une application mobile utilisée par les conducteurs, avec des remontées d’info automatiques.

Les capteurs connectés (IoT)

iot traçabilité des marchandises

Dans certaines situations, il ne suffit pas de savoir où est la marchandise, il faut aussi savoir dans quel état elle se trouve. Est-ce que la température a été respectée ? Est-ce que le colis a été renversé ? Est-ce qu’il a été ouvert ?

Pour cela, on utilise des capteurs connectés : température, humidité, mouvement, ouverture. Ces objets (IoT) envoient des données en continu à un logiciel de suivi. On les utilise dans la chaîne du froid, la pharmaceutique, le transport de matières dangereuses ou précieuses.

La preuve de livraison numérique (eCMR)

Enfin, dans le transport routier, une traçabilité efficace passe aussi par la dématérialisation des documents. L’eCMR (lettre de voiture électronique) permet de suivre une expédition de bout en bout, avec validation des étapes, signature numérique, et remontée automatique dans les systèmes.

C’est un élément clé pour boucler la boucle : l’information ne s’arrête pas au dépôt ou au départ du camion, elle continue jusqu’au client, avec une certification claire que tout s’est bien déroulé.

ecmr de dashdoc pour la traçabilité des marchandises

3- Déployer la traçabilité progressivement

Même avec la meilleure technologie, un déploiement mal préparé ne tiendra pas. Il faut commencer petit, tester sur un flux prioritaire, former les équipes, ajuster les pratiques, puis élargir progressivement.

Travaillez-vous sur un chantier exposé aux intempéries ? Vos marchandises voyagent-elles sur de longues distances en transport routier ? Votre entrepôt est-il sec pour le magasinage de fournitures industrielles, ou humide pour stocker des produits sensibles ?

L’objectif n’est pas de tout tracer tout de suite, mais de construire un système fiable, adapté à votre terrain et compris par celles et ceux qui l’utilisent au quotidien.

Il faut aussi adapter les outils à la réalité : un code-barres ne tiendra pas sur un sac de ciment laissé dehors sous la pluie. Un QR code non scanné reste inutile. Et une RFID mal paramétrée devient invisible. Mieux vaut un outil simple bien utilisé qu’un système complexe mal compris.

4- Respecter les normes de traçabilité

La traçabilité ne se limite pas à une bonne organisation interne. Elle doit aussi répondre à des exigences légales et réglementaires. Dans le transport, ces normes sont européennes et encadrent les pratiques sur tout le territoire. Elles concernent la sécurité des marchandises, la qualité des livraisons, et la responsabilité des acteurs à chaque étape.

Il existe des normes sur le marquage (comme les standards GS1), sur les documents (comme l’eCMR pour les lettres de voiture dématérialisées), et sur la gestion des données.

Certaines filières, comme l’agroalimentaire ou la santé, ont aussi leurs propres référentiels. Se conformer à ces règles permet d’éviter les sanctions, mais aussi de gagner en crédibilité auprès de ses clients et partenaires.

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5- Intégrer les conducteurs à la chaîne de traçabilité

La traçabilité ne repose pas uniquement sur les étiquettes. Elle dépend aussi des personnes qui manipulent, transportent et livrent les marchandises. Et dans cette chaîne, les conducteurs jouent un rôle clé.

Chaque étape importante doit être enregistrée : l’heure de prise en charge, les conditions de chargement, les incidents éventuels pendant le transport, la confirmation de livraison. Si ces étapes ne sont pas tracées correctement, l’information devient incomplète ou inutilisable.

Pour fiabiliser ce suivi, les entreprises utilisent de plus en plus des applications mobiles connectées à leur TMS.

Le conducteur peut scanner un QR code, valider une étape, transmettre une preuve de livraison ou signaler un problème en temps réel. Cela permet de conserver une trace claire, même en cas de changement de véhicule ou de remorque.

Cette collaboration entre technologie et humains est indispensable. Un bon système de traçabilité, c’est un système que le conducteur peut utiliser simplement, sans ralentir son travail.

À partir de quel volume faut-il digitaliser sa logistique ?

un homme heureux dans un entrepot
La question n'est pas seulement "combien de livraisons ?", mais surtout "combien d'erreurs peut-on encore se permettre dans la gestion d'un circuit d'approvisionnement ?"

Dès que plusieurs transporteurs interviennent, que les clients exigent des preuves de livraison, ou que les litiges en fret et en supply chain management augmentent, la digitalisation devient indispensable.

Dès qu’il faut croiser plusieurs flux de marchandises (ex : un chantier BTP, un site industriel ou une grande distribution), il est vital d’avoir une solution numérique capable de suivre l'activité logistique sans ralentir la cadence.

Les entreprises industrielles, les plateformes logistiques, et les acteurs du commerce international l’ont compris : mieux vaut investir dans une solution d'optimisation logistique dès que l'organisation logistique atteint un certain seuil de complexité.

Quels sont les logiciels de référence pour suivre sa marchandise (Excel vs WMS vs TMS) ?

des personnes en train d'arranger leur logistique et de tracer leur marchandises

Prêt à digitaliser votre logistique ? Découvrez nos conseils pour une transition sans accroc.

Pas besoin de sortir le grand jeu si quelques outils suffisent. À l'inverse, vouloir tout gérer à la main quand le flux explose, c’est comme tenter de tracer un convoi avec un bout de ficelle : tôt ou tard, ça casse.

Dans un contexte où la gestion logistique, la gestion des flux et la supply chain deviennent de plus en plus complexes, voici comment choisir une solution adaptée à votre réalité de terrain.

Excel : la bonne vieille feuille de route

Pratique au démarrage pour tracer quelques expéditions, particulièrement dans les petites structures de logistics ou d’e-commerce.

Mais dès que le volume d’entreposage, de flux physiques ou d'opérations de transport augmente, les risques de doublons, d'erreurs de saisie ou de perte de données explosent.

Excel reste utile en support, mais ce n’est pas un vrai système logistique ni une solution fiable pour piloter une chaîne d’approvisionnement dynamique.

traçabilité des marchandises planning dahsdoc

Besoin de passer d’Excel à un logiciel logistique plus performant ? Voici les meilleures solutions TMS du marché.

WMS : l’outil roi des entrepôts

Le Warehouse Management System (WMS) est conçu pour optimiser la gestion des stocks, automatiser la préparation de commandes, et piloter les flux internes avec précision.

C'est l'outil clé pour organiser la manutention, les zones d'entreposage, et fiabiliser la gestion d'entrepôt.

Mais une fois les marchandises sorties du dépôt, sans passer par un outil dédié au transport et logistique, le WMS reste aveugle sur l'acheminement.

TMS : le maillon fort du transport

Le Transport Management System (TMS) suit les marchandises en mouvement : du premier au dernier kilomètre, sur tout le transport routier.

Suivi en temps réel, automatisation des statuts, eCMR intégrées… Le TMS devient le centre nerveux du pilotage des flux, en lien direct avec les prestataires logistiques et les transporteurs.

Un bon TMS transforme la route en axe parfaitement balisé, boostant ainsi la compétitivité et la maîtrise des flux logistiques dans toute la logistique et supply chain.

dashdoc tms pour la traçabilité des marchandises

Points de vigilance avant de digitaliser votre logistique

Compatibilité entre les systèmes

TMS, ERP, WMS : sans communication fluide, votre flux d'information devient un labyrinthe.

Aujourd’hui, il vaut mieux vaut miser sur des outils de gestion connectés, capables de gérer aussi bien la logistique interne que les flux entre prestataires.

Formation des équipes

Même le meilleur progiciel ne fait rien sans humains formés. Adapter la formation selon les métiers (chauffeur, préparateur, superviseur) est crucial pour gérer les flux de manière fiable.

Coûts cachés

Attention aux faux coûts : un projet bâclé entraîne souvent des frais supplémentaires (modules complémentaires, licences par fonctionnalités, problèmes d’ordonnancement).

Une logistique mise en place dans la précipitation se traduit toujours par des pertes, qu'il s'agisse de fret, d’export, ou de reverse logistique.

(Re)Transformez votre logistique en machine bien huilée

Pourquoi un TMS comme Dashdoc fiabilise la traçabilité en temps réel

Un bon TMS, ce n’est pas juste du suivi : c’est un centre de pilotage des produits et des processus logistiques.

Grâce à un portail invité, les sous-traitants peuvent facilement intégrer leurs données et documents de transport, tout en connectant leur propre flotte. En équipant leurs conducteurs de l'application mobile Dashdoc, ils offrent à leurs clients une visibilité en temps réel sur l’exécution des transports.

💡

Le saviez-vous ? Pour garantir une traçabilité optimale des marchandises, Dashdoc met à disposition des transporteurs et de leurs partenaires une plateforme pensée pour la transparence et la fluidité des échanges.

Des mises à jour de statut sont envoyées automatiquement lors des événements clés (arrivée sur site, début et fin de chargement ou de déchargement) avec les plaques d’immatriculation des véhicules pour garantir une traçabilité des marchandises continue.

En cas de changement de véhicule ou de remorque en cours de route, le TMS détecte et transmet automatiquement la nouvelle plaque, assurant la continuité du suivi sans rupture d’information.

Ce fonctionnement permet une gestion fiable, réactive et centralisée des opérations de transport, tout en offrant une visibilité complète aux donneurs d’ordre comme aux transporteurs.

Dashdoc va encore plus loin en assurant un suivi précis grâce à l’intégration avec les systèmes de télématique.

Maîtriser la traçabilité des marchandises, c’est garder la main sur la route

Pour résumé, en s’appuyant sur les bons logiciels, les entreprises peuvent fluidifier leurs processus :

  • Un tracking en temps réel,

  • Un contrôle automatique des flux,

  • Une sécurité de bout en bout,

  • Une meilleure visibilité sur l’état du stock et des expéditions,

  • Des avantages concrets en termes de réduction de coûts et de satisfaction client.

Chaque code scanné, chaque produit contrôlé, chaque numéro vérifié renforce la fiabilité du processus logistique.

Choisir un TMS comme Dashdoc, c’est intégrer des logiciels conçus pour optimiser la gestion des stocks, sécuriser les échanges d’informations, garantir la sécurité documentaire, et accroître la visibilité globale de vos flux.

Et vous le savez, dans un univers où chaque minute compte et où les erreurs coûtent cher, mieux vaut tracer la route que rester à quai.

Envie d’aller plus loin ? Boostez votre rentabilité avec une logistique optimisée !

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